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Juillet 29, 2020
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Juillet 29, 2020
Il offre une plus grande flexibilité, plus d'agilité et de nouvelles opportunités d'innovation. Ce n'est donc pas une surprise si plus de 90 % des entreprises d'aujourd'hui ont adopté le cloud sous diverses formes. 1
Les efforts de beaucoup d'entreprises pour adopter et déployer le cloud finissent par ralentir ou stagner. Certaines entreprises en sont restées à la phase d'expérimentation sans avoir d'objectif clair pour leur migration cloud. D'autres ont eu du mal à démontrer un business case clair associé au passage à l’echelle de leur utilisation du cloud.
La plupart des entreprises ont en moyenne migré 20 à 40 %2 de leurs applications dans le cloud, principalement les plus faciles à migrer et les plus simples. A date, quasiment 2/3 d'entre elles déclarent qu'elles n'ont pas obtenu les résultats espérés suite à leur migration. 3
Au-delà de ces constats et des défis à relever, la COVID-19 a suscité une prise de conscience sans précédent. D'une façon directe et brutale, elle a rappelé aux entreprises du monde entier l'importance de la résilience, de l'agilité, de l'adaptabilité et de l'évolutivité des systèmes informatiques.
Pour déjouer les incertitudes générées par la pandémie, les entreprises ont concentré leurs efforts sur le maintien de leurs opérations en cette période de forte disruption. Elles ont dû augmenter leur flexibilité pour gérer des demandes clients très volatiles et une forte croissance des besoins d’accès au réseau à distance
Pour beaucoup d'entreprises, la pandémie a non seulement introduit de nouvelles perturbations au sein de leurs systèmes d'information mais elle a aussi mis en évidence des lacunes pré-existantes.
Selon les résultats de l'étude que nous avons menée avant la pandémie, seule une minorité d’entreprises — les premiers 10 % — ont maîtrisé la résilience de leur système informatique. (4) Les entreprises qui ont vécu la crise avec des lacunes importantes devront impérativement adopter le cloud sans tarder. Si elles y parviennent, elles pourront réduire les risques commerciaux, en ressortir plus fortes et être en mesure de prospérer dans un avenir incertain.
Les récentes disruptions ont renforcé l'idée que le cloud n'est pas juste un projet à réaliser dans un futur proche mais bien une urgence qui doit être au cœur de chaque entreprise. Néanmoins, une migration précipitée et sans stratégie claire, peut rapidement se révéler plus coûteuse pour l'entreprise, laissant les applications historiques dévorer les ressources cloud – et donc les coûts - à une vitesse alarmante.
Une migration cloud intelligente doit atteindre le bon ratio entre vitesse d'adoption et valeur ajoutée. Bien qu’il n’y ait pas d'approche universelle, chaque entreprise devrait commencer par définir la valeur potentielle, identifier le parcours de migration associé et déterminer comment le cloud pourra servir les ambitions et la stratégie de l'entreprise. Cinq éléments essentiels sont à prendre en compte pour capturer toute la valeur ajoutée du cloud :
Afin de bénéficier des avantages du cloud, vous aurez besoin de
ces cinq éléments.
Migrer et passer à
l’échelle.
Migrez vos applications dans le cloud rapidement, en toute
sécurité et en confiance, en choisissant la bonne infrastructure
pour les besoins de votre entreprise.
Get the most from the
hyperscalers.
Apply the innovations and investments from the big cloud
providers to create value for your business.
S’allier aux géants du
cloud.
Appliquez les innovations et les investissements des grands
fournisseurs de cloud pour créer de la valeur pour votre
entreprise.
Moderniser et
accélérer.
Gagnez en rapidité et en agilité en restructurant vos
architectures, vos applications et vos données pour le
cloud.
Innover et se
développer Utilisez le cloud comme un levier de
transformation,
en créant la base idéale pour une expérimentation rapide,
l’émergence d’innovation et la mise en place de nouveaux
business models.
Le cloud n'est pas une nouveauté. Pourtant la plupart des entreprises n'ont pas encore exploré tout son potentiel. Technologie, sécurité, complexité, systèmes existants, souveraineté des données, psychologie humaine... de nombreuses raisons poussent les entreprises à conserver leurs applications « on-premise » dans leur en Datacenter.
Les étapes pour migrer à l’échelle :
Il faut commencer par aligner toute l'entreprise autour de cet effort commun. La migration ne peut pas uniquement reposer sur l'IT. Tous les services de l'entreprise devront participer et comprendre que le cloud conditionne la réussite des initiatives de l'entreprise en matière de productivité, d'innovation et de croissance. La direction doit aussi envoyer un message clair.
Afin d’ éviter de se retrouver coincé dans un cycle d'expérimentation sans but précis, il est nécessaire de toujours créer de la valeur grâce la migration mais pas uniquement, le cloud offre bien plus que cela. Le cloud doit rester un outil, pas une finalité en soi. Il ne suffit pas de migrer quantités d'applications pour considérer la migration comme réussie. Votre stratégie cloud doit se baser sur un cadre qui définit et mesure la valeur créée pour l'entreprise maintenant et dans le futur, en prenant en compte la technologie, les opérations et les finances. C'est ce qui vous permettra de justifier l'intérêt de la migration de chaque application et de définir la structure cible de votre cloud (notamment l'architecture, l'infrastructure et le modèle opérationnel). C'est un élément vital car, du point de vue du métier, la migration peut sembler fastidieuse pour des résultats limités. Vous devrez définir clairement la valeur future et le potentiel de transformation de chaque application, pour démontrer les bénéfices de la migration pour l'entreprise.
devrez évaluer les économies potentielles un éventail d'autres facteurs : la complexité des applications, les besoins des systèmes existants, la localisation des données, les critères de conformité, l'interdépendance à long terme, et la valeur et l'innovation qui peuvent être obtenues via une optimisation cloud-native. Le séquençage et la priorisation rigoureuse de ce type d’applications peuvent vous aider à financer des migrations plus complexes.
Prenons l'exemple d'une société pharmaceutique ayant adopté le cloud pour améliorer son élasticité. Sa migration réussie lui a permis de réaliser des simulations d'essais cliniques en 1 à 2 heures dans le cloud, alors qu'elles duraient auparavant 60 heures. Une amélioration de 98 %. Dans le même esprit, une banque australienne passée au cloud a pu déployer de nouvelles fonctionnalités en ligne en à peine 30 minutes, économisant ainsi plusieurs mois de travail.
Si la migration se concentre principalement sur les applications, il ne faut pourtant pas oublier les données. Les décisions concernant les données peuvent avoir un impact considérable sur la latence du système et la performance en général. C'est pourquoi nous vous recommandons de prendre en compte ces implications bien en amont.
La plupart des entreprises choisissent de travailler avec au moins l'un des géants du cloud public, comme Microsoft Azure, Amazon Web Services (AWS), Alibaba ou Google Cloud. Elles s’appuient sur leur couverture mondiale, leur expertise, leurs nombreux services cloud et les solutions spécialisées de ces fournisseurs.
Pour tirer pleinement parti des géants du cloud, il est nécessaire de créer un partenariat. Les entreprises n’hésitent pas à s'engager dans des relations à long terme. De plus, les géants du cloud sont souvent disposés à investir leurs propres fonds pour lancer ces partenariats. Cela peut être un levier incroyable pour une transformation digitale, et particulièrement pour les entreprises qui ne disposent pas des financements nécessaires. Pour autant, les coûts ne sont pas le seul point à prendre en compte. L'entreprise doit aussi soigneusement évaluer le soutien qu'elle recevra de son fournisseur de cloud concernant l'innovation, la transformation digitale et l'ingénierie logicielle.
Une équipe
d'experts optimise votre activité :
tirer parti
des géants du cloud
Les grands fournisseurs de cloud sont eux-mêmes en quête d'innovation.Ils investissent massivement pour simplifier la migration, et adaptent leurs services pour les clouds privés et s’aventurent dans les systèmes délocalisés tels que l’IoT. Ils investissent également dans un éventail de solutions verticales pour améliorer les solutions délivrées par les fournisseurs de services et les tiers. Par exemple, GE Healthcare a configuré son Health Cloud sur Amazon AWS. Johnson Controls utilise les accélérateurs de solution IoT de Microsoft Azure avec son thermostat intelligent GLAS pour offrir aux propriétaires d'immeuble un accès à distance via le Web et les applications mobiles. Les propriétaires peuvent ainsi suivre et contrôler les fonctions du système de chauffage et de climatisation. Le Stanford Center for Genomics and Personalized Medicine utilise Google Genomics pour analyser des centaines de génomes entiers en quelques jours et obtenir des résultats en quelques secondes, tout en garantissant un niveau de sécurité fiable pour les données ADN.
Read more +Les géants du cloud innovent aussi sur le plan du développement durable. Ils utilisent par exemple des techniques innovantes pour réduire la consommation énergétique dans les datacenters. Le passage à des centres géants, des datacenters cloud gigantesques, aux infrastructures optimisées et contrôlés par les géants du cloud, a rendu le partage de ressources informatiques plus écoénergétique. L'utilisation accrue d'énergie renouvelable, comme le refroidissement des serveurs avec l'air extérieur et la réutilisation de la chaleur résiduelle, aide aussi à réduire les émissions.
Chaque entreprise doit être prête à tirer le meilleur de ces innovations. Un centre d'excellence cloud (voir l'encadré) peut alors se révéler essentiel car il aide l'entreprise à mieux connaître tous les services et solutions lancées chaque année par les géants du cloud. Il permet aussi de comprendre quels services peuvent aider l'entreprise (ou ne rien lui apporter), et de travailler avec des gestionnaires d'application pour faciliter leurs adoptions.
Pour la plupart des entreprises, le meilleur moyen d'avancer sera de sélectionner un fournisseur de cloud pour la majorité des applications essentielles à leur activité, puis de collaborer avec un ou plusieurs fournisseurs secondaires en fonction des besoins spécifiques de l'entreprise (réglementaire, sectoriel, risque de concentration, applications spécialisées, commercial, etc.). Cela permettra à l'entreprise de développer des compétences et une expérience sur une plateforme. S'il est parfois tentant de collaborer également avec plusieurs fournisseurs, l'arbitrage peut se révéler délicat. La répartition équitable ne doit pas être le moteur principal, étant donné que la complexité accrue et les compétences supplémentaires requises pour utiliser les différentes plateformes pourraient annuler les économies potentiellement réalisées. Néanmoins, des fonctions spécialisées pourraient justifier un investissement supplémentaire.
Read lessEn offrant un point d’entrée unique à l'entreprise et à l'IT, un centre d'excellence cloud (COE) - une petite équipe d'experts pluridisciplinaires - peut accélérer considérablement l'adoption du cloud et augmenter la valeur qui en découle. Le COE centralise la gouvernance et la vision de l'architecture cloud et les choix de design. Il contribue ainsi à la gestion complexe des solutions distribuées et multi-cloud et permet d’éviter la confusion qui peut être générée si chaque service de l'entreprise fait des choix différents.
De plus, avec sa connaissance des grands fournisseurs de cloud et de leurs solutions, le COE est plus apte à suivre le flux constant de nouveaux services lancés sur le marché. Le COE peut donc aider l'entreprise à piloter ses initiatives en matière d'innovation, et à améliorer sa maturité en termes de cloud.
Le COE offre aussi une fonction "marketing" interne essentielle. En collaborant avec les gestionnaires d'application, il peut leur montrer comment bénéficier des nouvelles fonctions des géants du cloud en leur faveur (pour faire des économies, accélérer le développement ou pour introduire de nouvelles fonctions centrées sur le client).
Il ne suffit pas d'adopter le cloud pour devenir une entreprise cloud-native. Pour y parvenir, il faut procéder à des modernisations en développant des applications et des services spécifiques pour un environnement cloud.
Vous aurez besoin d'un service IT rapide et agile, capable d’accompagner des cycles accélérés de lancement de produits. Vous aurez besoin d'applications plus rapides, plus efficaces et plus économiques remaniées (re-codées) pour le cloud. Vous allez devoir être capable de permuter différents composants sans provoquer d’interruption, en faisant abstraction de l'infrastructure et de la plateforme sous-jacentes. Il vous faudra privilégier une approche globale du flux de données qui transitent sur vos systèmes. Et vous devrez aussi adopter de nouvelles technologies en fonction des besoins de vos consommateurs.
Devenir cloud-native revient à apprendre une nouvelle langue pour l'IT de l'entreprise. Si vous souhaitez parler la langue du cloud, vous devrez être en immersion totale. S’y mettre en développant des applications complètement nouvelles est relativement simple. En revanche, cette initiative représente un défi de taille pour les entreprises internationales avec d'importants parcs informatiques historiques. Pour des applications complexes et essentielles avec plusieurs interdépendances, la modernisation ne se fera pas en un jour. Elle devra s'appuyer sur une architecture robuste en amont. Une architecture inadaptée peut rendre les services de cloud inefficaces et compromettre la valeur potentielle du Cloud.
C'est pourquoi la modernisation doit être un processus à long terme, mûrement réfléchi et basé sur une évaluation fiable des applications. La stratégie doit prendre en compte l'objectif final de l'entreprise, tout en offrant la flexibilité nécessaire pour s'adapter au fil du temps.
La modernisation ne se résume pas à une transformation technologique. Elle nécessite une réinvention du modèle opérationnel pour permettre aux équipes de gérer des applications de bout en bout avec le DevOps. Elle doit aussi prendre en compte les éventuelles améliorations des plateformes de données. Enfin, elle doit évaluer comment intégrer les fonctions Sécurité, Finance et RH dans l'équation avec le DevSecOps et le FinOps. Une grande entreprise de service public est parvenue à réduire les coûts de son système de gestion des pannes et alertes de plusieurs millions dollars à moins de 10 $ en utilisant une architecture serverless et event-driven.
Sans oublier un point primordial : Vous ne pouvez pas attendre que les planètes s'alignent avant de migrer et de commencer la modernisation liée au cloud. Dans le contexte actuel de forte incertitude, il est impossible de parer à toutes les éventualités. Vous allez devoir vous lancer sans tout contrôler.
La gestion du parc IT est fondamentalement différente sur le cloud. Le modèle traditionnel de gestion de la capacité de stockage, de calcul par l'achat et l'utilisation de nouveau matériel informatique ne fonctionne pas. Il faut gérer en continu la consommation, la capacité de stockage, la performance et, avant tout, les dépenses. Pour cela, il faut acquérir des compétences différentes et mettre en place de nouvelles fonctions opérationnelles.
C'est à ce niveau-là que de nombreuses migrations cloud échouent. Il est vital de contrôler et d'optimiser la capacité de stockage, notamment avec des applications existantes, mais aussi d'utiliser les services appropriés ou les plus récents proposés par les fournisseurs de cloud afin de maximiser le ratio performance/valeur et durabilité. Si vous ne le faites pas, vous ferez face à une augmentation rapide des coûts et des pertes. Soyez proactif. Vous avez besoin d’équipes qui réagissent aux pics de consommation d'une part, et d'autre part qui comprennent et anticipent les causes de ces pics et comment ils impactent les coûts et l'empreinte carbone de l'IT. En outre, elles doivent savoir quels sont les processus d'entreprise impliqués, leur importance et leurs interdépendances.
Mais l'impact de ces équipes et de leurs compétences ne se limite pas à ça. La gestion du cloud est une question logicielle, les équipes codent pour contrôler et réparer le parc informatique. En outre, la plupart des entreprises aujourd’hui auront à gérer un environnement multi-cloud incluant un mélange de SaaS, PaaS, cloud privé et solutions sur site. Cette particularité ajoute de la complexité à la gestion et à l'optimisation du cloud, et implique une compréhension globale du parc et des compétences requises sur les différentes plateformes utilisées.
Les compétences requises pour accomplir tout ça se font rares partout dans le monde. C'est ce qui pousse de nombreuses entreprises à collaborer avec un partenaire. Selon une étude Accenture, c'est la raison principale pour laquelle les entreprises envisagent de recourir à des prestataires de service.(5) C'est de cette façon que les entreprises se maintiennent informées du flux constant de lancements de nouvelles fonctions chez les géants du cloud. Cela libère aussi les équipes du poids de la gestion quotidienne du cloud et les aide à développer des capacités pour l'entreprise dans des domaines qui peuvent vraiment la distinguer sur le marché.
Prenons l'exemple d'une entreprise de ressources naturelles qui, une fois passée au cloud, s'est appuyée sur Accenture pour optimiser ses opérations dans le cloud. Elle a ainsi économisé environ
un million de dollars
par mois
sur les coûts de sauvegarde en utilisant plusieurs leviers d'optimisation (par ex. en éliminant les doublons et les redondances).
Le cloud est source de
réinvention.
Il permet d'accélérer l'expérimentation. Grâce à lui, vous
pouvez mettre en place de nouveaux environnements
instantanément, tester de nouvelles idées en simultané et voir
ce qui fonctionne rapidement et en toute sécurité. Il
s'agit d'itérer plus rapidement, de tester de nouveaux
prototypes à la demande et d'obtenir des informations en temps
réel sur lesquelles vous appuyer pour prendre les décisions qui
concernent l'entreprise.
Le cloud est aussi un
catalyseur de réinvention de l'entreprise avec la collecte
et l’analyse poussée des données, combinée à l'IA.
Le but étant d'exploiter les données à l'échelle requise et d'en
extraire de la valeur avec l'intelligence appliquée. Mais il
s'agit aussi d'améliorer la qualité des données et leur
utilisation pour économiser de l'énergie. Le cloud vous donne
accès au potentiel combiné des technologies de pointe comme le
machine learning et tous les prochains appareils intelligents
connectés à l'Internet des objets (IoT). Il offre une puissance
informatique évolutive pour alimenter des modèles IA de plus en
plus sophistiqués. Et il permet de travailler plus étroitement
avec les fournisseurs et les partenaires, en partageant des
données en toute sécurité pour simplifier et accélérer les
supply chains ou instaurer de nouveaux business models.
L'utilisation de services comme AWS Braket ou Azure Quantum offre un environnement de type « bac à sable » (sandbox) pour développer et tester des applications de calcul quantique sans générer les coûts prohibitifs généralement requis pour ce type d'initiative.
Prenons l'exemple de ENEL, l'un des plus grands producteurs d'énergie européen, qui cherche à se réinventer sur le cloud.Il a transformé son activité en utilisant les économies générées par sa migration vers le cloud initiée en 2015.Aujourd'hui, ENEL bénéficie de temps de mise sur le marché réduits, d'une meilleure rentabilité et d'une plus grande agilité grâce à l'utilisation du cloud public. De plus, le cloud a permis à ses 37 000 employés de travailler à distance grâce à un accès sécurisé aux applications de l'entreprise.
Préparez-vous à optimiser la valeur de vos investissements dans le cloud en vous associant à des experts qui comprennent le cœur de votre métier.
C'est le moment d'adopter le cloud à grande échelle, et l’optimisation de sa valeur passera par cinq éléments clés : migration, partenariats avec des fournisseurs de cloud, modernisation, gestion et innovation.
Le cloud s'est révélé essentiel pour la résilience et la durabilité des opérations des entreprises, et pour leur future compétitivité. Tant que vous n'aurez pas effectué une migration importante vers le cloud, vous ne pourrez pas bénéficier des capacités que doivent posséder les entreprises d'aujourd'hui : une plus grande flexibilité, plus d'agilité et de nouvelles opportunités d'innovation. Les entreprises qui persistent à retarder le passage au cloud à grande échelle, risquent non seulement de rater une opportunité de réduire leurs coûts, mais elles mettent aussi en danger leur survie.
C'est le moment d'adopter le cloud à grande échelle, et l’optimisation de sa valeur passera par cinq éléments clés : migration, partenariats avec des fournisseurs de cloud, modernisation, gestion et innovation.
Le cloud s'est révélé essentiel pour la résilience et la durabilité des opérations des entreprises, et pour leur future compétitivité. Tant que vous n'aurez pas effectué une migration importante vers le cloud, vous ne pourrez pas bénéficier des capacités que doivent posséder les entreprises d'aujourd'hui : une plus grande flexibilité, plus d'agilité et de nouvelles opportunités d'innovation. Les entreprises qui persistent à retarder le passage au cloud à grande échelle, risquent non seulement de rater une opportunité de réduire leurs coûts, mais elles mettent aussi en danger leur survie.
Le cloud est
source de réinvention.
Il permet d'accélérer l'expérimentation.
Grâce à lui, vous pouvez mettre en place
de nouveaux environnements
instantanément, tester de nouvelles
idées en simultané et voir ce qui
fonctionne rapidement et en toute sécurité.
Il s'agit d'itérer plus rapidement, de
tester de nouveaux prototypes à la
demande et d'obtenir des informations en
temps réel sur lesquelles vous appuyer
pour prendre les décisions qui
concernent l'entreprise.
Le cloud est
aussi un catalyseur de réinvention
de l'entreprise avec la collecte et
l’analyse poussée des données,
combinée à l'IA.
Le but étant d'exploiter les données à
l'échelle requise et d'en extraire de la
valeur avec l'intelligence appliquée.
Mais il s'agit aussi d'améliorer la
qualité des données et leur utilisation
pour économiser de l'énergie. Le cloud
vous donne accès au potentiel combiné
des technologies de pointe comme le
machine learning et tous les prochains
appareils intelligents connectés à
l'Internet des objets (IoT). Il offre
une puissance informatique évolutive
pour alimenter des modèles IA de plus en
plus sophistiqués. Et il permet de
travailler plus étroitement avec les
fournisseurs et les partenaires, en
partageant des données en toute sécurité
pour simplifier et accélérer les supply
chains ou instaurer de nouveaux business
models.
L'utilisation de services comme AWS Braket ou Azure Quantum
offre un environnement de type « bac à
sable » (sandbox)
pour développer et tester des applications de calcul
quantique sans générer les coûts prohibitifs généralement
requis pour ce type d'initiative.
Prenons l'exemple de ENEL, l'un des plus grands producteurs d'énergie européen, qui cherche à se réinventer sur le cloud. Il a transformé son activité en utilisant les économies générées par sa migration vers le cloud initiée en 2015. Aujourd'hui, ENEL bénéficie de temps de mise sur le marché réduits, d'une meilleure rentabilité et d'une plus grande agilité grâce à l'utilisation du cloud public. De plus, le cloud a permis à ses 37 000 employés de travailler à distance grâce à un accès sécurisé aux applications de l'entreprise.
Consider Enel, a leading European utility, looking to reinvent itself in the cloud. Using cost savings enabled by their migration to cloud starting in 2015, they have transformed their business. Today, ENEL enjoys reduced go-to-market times, optimized cost efficiency and greater business agility through use of public cloud. In addition, the cloud enabled its more than 37,000 employees to work remotely through secure collaboration and access to corporate applications.
La gestion du parc IT est fondamentalement différente sur le cloud. Le modèle traditionnel de gestion de la capacité de stockage, de calcul par l'achat et l'utilisation de nouveau matériel informatique ne fonctionne pas. Il faut gérer en continu la consommation, la capacité de stockage, la performance et, avant tout, les dépenses. Pour cela, il faut acquérir des compétences différentes et mettre en place de nouvelles fonctions opérationnelles.
C'est à ce niveau-là que de nombreuses migrations cloud échouent. Il est vital de contrôler et d'optimiser la capacité de stockage, notamment avec des applications existantes, mais aussi d'utiliser les services appropriés ou les plus récents proposés par les fournisseurs de cloud afin de maximiser le ratio performance/valeur et durabilité. Si vous ne le faites pas, vous ferez face à une augmentation rapide des coûts et des pertes. Soyez proactif. Vous avez besoin d’équipes qui réagissent aux pics de consommation d'une part, et d'autre part qui comprennent et anticipent les causes de ces pics et comment ils impactent les coûts et l'empreinte carbone de l'IT. En outre, elles doivent savoir quels sont les processus d'entreprise impliqués, leur importance et leurs interdépendances.
Mais l'impact de ces équipes et de leurs compétences ne se limite pas à ça. La gestion du cloud est une question logicielle, les équipes codent pour contrôler et réparer le parc informatique. En outre, la plupart des entreprises aujourd’hui auront à gérer un environnement multi-cloud incluant un mélange de SaaS, PaaS, cloud privé et solutions sur site. Cette particularité ajoute de la complexité à la gestion et à l'optimisation du cloud, et implique une compréhension globale du parc et des compétences requises sur les différentes plateformes utilisées.
Les compétences requises pour accomplir tout ça se font rares partout dans le monde. C'est ce qui pousse de nombreuses entreprises à collaborer avec un partenaire. Selon une étude Accenture, c'est la raison principale pour laquelle les entreprises envisagent de recourir à des prestataires de service. (5) C'est de cette façon que les entreprises se maintiennent informées du flux constant de lancements de nouvelles fonctions chez les géants du cloud. Cela libère aussi les équipes du poids de la gestion quotidienne du cloud et les aide à développer des capacités pour l'entreprise dans des domaines qui peuvent vraiment la distinguer sur le marché.
Prenons l'exemple d'une entreprise de ressources naturelles qui, une fois passée au cloud, s'est appuyée sur Accenture pour optimiser ses opérations dans le cloud. Elle a ainsi économisé environ
un million de dollars
par mois
sur les coûts de sauvegarde en utilisant plusieurs leviers d'optimisation (par ex. en éliminant les doublons et les redondances).
Il ne suffit pas d'adopter le cloud pour devenir une entreprise cloud-native. Pour y parvenir, il faut procéder à des modernisations en développant des applications et des services spécifiques pour un environnement cloud.
Vous aurez besoin d'un service IT rapide et agile, capable d’accompagner des cycles accélérés de lancement de produits. Vous aurez besoin d'applications plus rapides, plus efficaces et plus économiques remaniées (re-codées) pour le cloud. Vous allez devoir être capable de permuter différents composants sans provoquer d’interruption, en faisant abstraction de l'infrastructure et de la plateforme sous-jacentes. Il vous faudra privilégier une approche globale du flux de données qui transitent sur vos systèmes. Et vous devrez aussi adopter de nouvelles technologies en fonction des besoins de vos consommateurs.
Devenir cloud-native revient à apprendre une nouvelle langue pour l'IT de l'entreprise. Si vous souhaitez parler la langue du cloud, vous devrez être en immersion totale. S’y mettre en développant des applications complètement nouvelles est relativement simple. En revanche, cette initiative représente un défi de taille pour les entreprises internationales avec d'importants parcs informatiques historiques. Pour des applications complexes et essentielles avec plusieurs interdépendances, la modernisation ne se fera pas en un jour. Elle devra s'appuyer sur une architecture robuste en amont. Une architecture inadaptée peut rendre les services de cloud inefficaces et compromettre la valeur potentielle du Cloud.
C'est pourquoi la modernisation doit être un processus à long terme, mûrement réfléchi et basé sur une évaluation fiable des applications. La stratégie doit prendre en compte l'objectif final de l'entreprise, tout en offrant la flexibilité nécessaire pour s'adapter au fil du temps.
La modernisation ne se résume pas à une transformation technologique. Elle nécessite une réinvention du modèle opérationnel pour permettre aux équipes de gérer des applications de bout en bout avec le DevOps. Elle doit aussi prendre en compte les éventuelles améliorations des plateformes de données. Enfin, elle doit évaluer comment intégrer les fonctions Sécurité, Finance et RH dans l'équation avec le DevSecOps et le FinOps. Une grande entreprise de service public est parvenue à réduire les coûts de son système de gestion des pannes et alertes de plusieurs millions dollars à moins de 10 $ en utilisant une architecture serverless et event-driven.
Sans oublier un point primordial : vous ne pouvez pas attendre que les planètes s'alignent avant de migrer et de commencer la modernisation liée au cloud. Dans le contexte actuel de forte incertitude, il est impossible de parer à toutes les éventualités. Vous allez devoir vous lancer sans tout contrôler.
La plupart des entreprises choisissent de travailler avec au moins l'un des géants du cloud public, comme Microsoft Azure, Amazon Web Services (AWS), Alibaba ou Google Cloud. Elles s’appuient sur leur couverture mondiale, leur expertise, leurs nombreux services cloud et les solutions spécialisées de ces fournisseurs.
Pour tirer pleinement parti des géants du cloud, il est nécessaire de créer un partenariat. Les entreprises n’hésitent pas à s'engager dans des relations à long terme. De plus, les géants du cloud sont souvent disposés à investir leurs propres fonds pour lancer ces partenariats. Cela peut être un levier incroyable pour une transformation digitale, et particulièrement pour les entreprises qui ne disposent pas des financements nécessaires. Pour autant, les coûts ne sont pas le seul point à prendre en compte. L'entreprise doit aussi soigneusement évaluer le soutien qu'elle recevra de son fournisseur de cloud concernant l'innovation, la transformation digitale et l'ingénierie logicielle.
Une équipe
d'experts optimise votre activité :
tirer parti des géants du cloud
Les grands fournisseurs de cloud sont eux-mêmes en quête d'innovation. Ils investissent massivement pour simplifier la migration, et adaptent leurs services pour les clouds privés et s’aventurent dans les systèmes délocalisés tels que l’IoT. Ils investissent également dans un éventail de solutions verticales pour améliorer les solutions délivrées par les fournisseurs de services et les tiers. Par exemple, GE Healthcare a configuré son Health Cloud sur Amazon AWS. Johnson Controls utilise les accélérateurs de solution IoT de Microsoft Azure avec son thermostat intelligent GLAS pour offrir aux propriétaires d'immeuble un accès à distance via le Web et les applications mobiles. Les propriétaires peuvent ainsi suivre et contrôler les fonctions du système de chauffage et de climatisation. Le Stanford Center for Genomics and Personalized Medicine utilise Google Genomics pour analyser des centaines de génomes entiers en quelques jours et obtenir des résultats en quelques secondes, tout en garantissant un niveau de sécurité fiable pour les données ADN.
Les géants du cloud innovent aussi sur le plan du développement durable. Ils utilisent par exemple des techniques innovantes pour réduire la consommation énergétique dans les datacenters. Le passage à des centres géants, des datacenters cloud gigantesques, aux infrastructures optimisées et contrôlés par les géants du cloud, a rendu le partage de ressources informatiques plus écoénergétique. L'utilisation accrue d'énergie renouvelable, comme le refroidissement des serveurs avec l'air extérieur et la réutilisation de la chaleur résiduelle, aide aussi à réduire les émissions.
Chaque entreprise doit être prête à tirer le meilleur de ces innovations. Un centre d'excellence cloud (voir l'encadré) peut alors se révéler essentiel car il aide l'entreprise à mieux connaître tous les services et solutions lancées chaque année par les géants du cloud. Il permet aussi de comprendre quels services peuvent aider l'entreprise (ou ne rien lui apporter), et de travailler avec des gestionnaires d'application pour faciliter leurs adoptions.
Par exemple, Microsoft Azure a récemment lancé un certain nombre de services Edge et IoT qui lui permettent d'offrir des solutions télécommunications. Alors que Microsoft ne disposait de pratiquement aucune solution l'année dernière, aujourd'hui, ils peuvent traiter des cas relativement complexes d'edge-computing.
Pour la plupart des entreprises, le meilleur moyen d'avancer sera de sélectionner un fournisseur de cloud pour la majorité des applications essentielles à leur activité, puis de collaborer avec un ou plusieurs fournisseurs secondaires en fonction des besoins spécifiques de l'entreprise (réglementaire, sectoriel, risque de concentration, applications spécialisées, commercial, etc.). Cela permettra à l'entreprise de développer des compétences et une expérience sur une plateforme. S'il est parfois tentant de collaborer également avec plusieurs fournisseurs, l'arbitrage peut se révéler délicat. La répartition équitable ne doit pas être le moteur principal, étant donné que la complexité accrue et les compétences supplémentaires requises pour utiliser les différentes plateformes pourraient annuler les économies potentiellement réalisées. Néanmoins, des fonctions spécialisées pourraient justifier un investissement supplémentaire.
En offrant un point d’entrée unique à l'entreprise et à l'IT, un centre d'excellence cloud (COE) - une petite équipe d'experts pluridisciplinaires - peut accélérer considérablement l'adoption du cloud et augmenter la valeur qui en découle. Le COE centralise la gouvernance et la vision de l'architecture cloud et les choix de design. Il contribue ainsi à la gestion complexe des solutions distribuées et multi-cloud et permet d’éviter la confusion qui peut être générée si chaque service de l'entreprise fait des choix différents.
De plus, avec sa connaissance des grands fournisseurs de cloud et de leurs solutions, le COE est plus apte à suivre le flux constant de nouveaux services lancés sur le marché. Le COE peut donc aider l'entreprise à piloter ses initiatives en matière d'innovation, et à améliorer sa maturité en termes de cloud.
Le COE offre aussi une fonction "marketing" interne essentielle. En collaborant avec les gestionnaires d'application, il peut leur montrer comment bénéficier des nouvelles fonctions des géants du cloud en leur faveur (pour faire des économies, accélérer le développement ou pour introduire de nouvelles fonctions centrées sur le client).
The hyperscalers are on their own journeys of innovation, investing heavily in areas like streamlining migration, adapting services for private clouds and pushing out to the edge. In addition, they are investing in a variety of industry-specific cloud solutions to augment those provided by service providers and third-parties (e.g. HIPAA, PCI). For example, GE Healthcare is running its Health Cloud on Amazon AWS. Johnson Controls is employing Microsoft Azure’s IoT solution accelerators with its GLAS smart thermostat to give building owners remote access through web and mobile apps so that they can monitor and control features of the heating and cooling system. Also, Stanford Center for Genomics and Personalized Medicine is leveraging Google Genomics to analyze hundreds of entire genomes in days and return query results in seconds while providing reliable security for DNA data.
The hyperscalers’ innovation also extends to sustainability. Here, they are incorporating innovative techniques to bring down energy consumption at data centers. The shift to hyperscale centers—massive cloud-based data centers run by large cloud providers in infrastructure-efficient spaces—has made sharing hardware resources and computing more energy-efficient. Increasing the use of renewable energy, such as deploying cooling servers with outside air and reusing residual heat, is also helping reduce emissions.
An enterprise needs to be ready and willing to leverage all this innovation. That’s where a Cloud Center of Excellence (see inset) can be critical, ensuring the organization keeps on top of the huge range of hyperscaler services and solutions released each year, understanding which will help the business (and which won’t) and working with application owners to facilitate adoption. For example, Microsoft Azure has recently launched a number of edge and IOT services, acquiring Telco related capabilities. Where a year ago little to no capability existed, it is now able to address some fairly complex edge-computing use cases.
For most organizations, the optimal way forward will be to select a primary hyperscaler for the majority of mission-critical workloads, and then work with one or more secondary providers dictated by the specific needs of the business (regulatory, industry, concentration risk, specialized workloads, commercial, etc.). This enables the organization to build core skills and experience on one platform before introducing a second. While it might seem tempting to work equally with several hyperscalers, arbitraging between them can be challenging. Arbitrage can not be the principal driver since whatever savings may be gained is offset by increased complexity and substantially greater skills requirements for multiple platforms. However, specialized functionality may justify the added investment.
Le cloud n'est pas une nouveauté. Pourtant la plupart des entreprises n'ont pas encore exploré tout son potentiel. Technologie, sécurité, complexité, systèmes existants, souveraineté des données, psychologie humaine... de nombreuses raisons poussent les entreprises à conserver leurs applications « on-premise » dans leur en Datacenter.
Si vous ne migrez pas la majorité de vos applications vers le cloud, vous ne pourrez pas bénéficier de tous ses avantages pour transformer votre entreprise et la rendre plus efficace, résiliente et orientée-clients.
Les étapes pour migrer à l’échelle :
Il faut commencer par aligner toute l'entreprise autour de cet effort commun. La migration ne peut pas uniquement reposer sur l'IT. Tous les services de l'entreprise devront participer et comprendre que le cloud conditionne la réussite des initiatives de l'entreprise en matière de productivité, d'innovation et de croissance. La direction doit aussi envoyer un message clair.
Afin d’ éviter de se retrouver coincé dans un cycle d'expérimentation sans but précis, il est nécessaire de toujours créer de la valeur grâce la migration mais pas uniquement, le cloud offre bien plus que cela. Le cloud doit rester un outil, pas une finalité en soi. Il ne suffit pas de migrer quantités d'applications pour considérer la migration comme réussie. Votre stratégie cloud doit se baser sur un cadre qui définit et mesure la valeur créée pour l'entreprise maintenant et dans le futur, en prenant en compte la technologie, les opérations et les finances. C'est ce qui vous permettra de justifier l'intérêt de la migration de chaque application et de définir la structure cible de votre cloud (notamment l'architecture, l'infrastructure et le modèle opérationnel). C'est un élément vital car, du point de vue du métier, la migration peut sembler fastidieuse pour des résultats limités. Vous devrez définir clairement la valeur future et le potentiel de transformation de chaque application, pour démontrer les bénéfices de la migration pour l'entreprise.
Enfin, il est aussi payant d’établir ses priorités de façon stratégique en commençant par les applications les plus mûres. C'est une approche plus sophistiquée que de se demander quelle application représente le plus d’économie potentielle. Vous devrez évaluer les économies potentielles un éventail d'autres facteurs : la complexité des applications, les besoins des systèmes existants, la localisation des données, les critères de conformité, l'interdépendance à long terme, et la valeur et l'innovation qui peuvent être obtenues via une optimisation cloud-native. Le séquençage et la priorisation rigoureuse de ce type d’applications peuvent vous aider à financer des migrations plus complexes.
Prenons l'exemple d'une société pharmaceutique ayant adopté le cloud pour améliorer son élasticité. Sa migration réussie lui a permis de réaliser des simulations d'essais cliniques en 1 à 2 heures dans le cloud, alors qu'elles duraient auparavant 60 heures. Une amélioration de 98 %. Dans le même esprit, une banque australienne passée au cloud a pu déployer de nouvelles fonctionnalités en ligne en à peine 30 minutes, économisant ainsi plusieurs mois de travail.
Si la migration se concentre principalement sur les applications, il ne faut pourtant pas oublier les données. Les décisions concernant les données peuvent avoir un impact considérable sur la latence du système et la performance en général. C'est pourquoi nous vous recommandons de prendre en compte ces implications bien en amont.
Les récentes disruptions ont renforcé l'idée que le cloud n'est pas juste un projet à réaliser dans un futur proche mais bien une urgence qui doit être au cœur de chaque entreprise. Néanmoins, une migration précipitée et sans stratégie claire, peut rapidement se révéler plus coûteuse pour l'entreprise, laissant les applications historiques dévorer les ressources cloud – et donc les coûts - à une vitesse alarmante.
Une migration cloud intelligente doit atteindre le bon ratio entre vitesse d'adoption et valeur ajoutée. Bien qu’il n’y ait pas d'approche universelle, chaque entreprise devrait commencer par définir la valeur potentielle, identifier le parcours de migration associé et déterminer comment le cloud pourra servir les ambitions et la stratégie de l'entreprise. Cinq éléments essentiels sont à prendre en compte pour capturer toute la valeur ajoutée du cloud :
Afin de bénéficier des avantages du cloud, vous aurez besoin de ces cinq éléments.
Migrer et passer à
l’échelle.
Migrez vos applications dans le cloud rapidement, en
toute sécurité et en confiance, en choisissant la bonne
infrastructure pour les besoins de votre entreprise.
S’allier aux géants du
cloud.
Appliquez les innovations et les investissements des
grands fournisseurs de cloud pour créer de la valeur pour
votre entreprise.
Moderniser et accélérer.
Gagnez en rapidité et en agilité en restructurant vos
architectures, vos applications et vos données pour le
cloud.
Exécuter et optimiser.
Adoptez de nouvelles manières de travailler qui
maximisent le niveau de performance et de durabilité de vos
systèmes dans le cloud.
Innover et se développer.
Utilisez le cloud comme un levier de transformation, en
créant la base idéale pour une expérimentation rapide,
l’émergence d’innovation et la mise en place de nouveaux
business models.
Il offre une plus grande flexibilité, plus d'agilité et de nouvelles opportunités d'innovation. Ce n'est donc pas une surprise si plus de 90 % des entreprises d'aujourd'hui ont adopté le cloud sous diverses formes. (1)
Les efforts de beaucoup d'entreprises pour adopter et déployer le cloud finissent par ralentir ou stagner. Certaines entreprises en sont restées à la phase d'expérimentation sans avoir d'objectif clair pour leur migration cloud. D'autres ont eu du mal à démontrer un business case clair associé au passage à l’echelle de leur utilisation du cloud.
La plupart des entreprises ont en moyenne migré 20 à 40 %(2) de leurs applications dans le cloud, principalement les plus faciles à migrer et les plus simples. A date, quasiment 2/3 d'entre elles déclarent qu'elles n'ont pas obtenu les résultats espérés suite à leur migration. (3)
Au-delà de ces constats et des défis à relever, la COVID-19 a suscité une prise de conscience sans précédent. D'une façon directe et brutale, elle a rappelé aux entreprises du monde entier l'importance de la résilience, de l'agilité, de l'adaptabilité et de l'évolutivité des systèmes informatiques.
Pour déjouer les incertitudes générées par la pandémie, les entreprises ont concentré leurs efforts sur le maintien de leurs opérations en cette période de forte disruption. Elles ont dû augmenter leur flexibilité pour gérer des demandes clients très volatiles et une forte croissance des besoins d’accès au réseau à distance.
Pour beaucoup d'entreprises, la pandémie a non seulement introduit de nouvelles perturbations au sein de leurs systèmes d'information mais elle a aussi mis en évidence des lacunes pré-existantes.
Selon les résultats de l'étude que nous avons menée avant la pandémie, seule une minorité d’entreprises — les premiers 10 % — ont maîtrisé la résilience de leur système informatique. (4) Les entreprises qui ont vécu la crise avec des lacunes importantes devront impérativement adopter le cloud sans tarder. Si elles y parviennent, elles pourront réduire les risques commerciaux, en ressortir plus fortes et être en mesure de prospérer dans un avenir incertain.